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  • Thierry

Retour à Kathmandu

Retour à KTM

Nous partons de bonne heure après les adieux pour moi et les au-revoir pour les filles...

2h30 de descente sur LapuBesi (au lieu des 1h annoncées mais je savais...), puis nous faisons route vers KTM en passant malheureusement à nouveau par Gorkha pour des questions de travaux sur la route... Résultat, un joli détour et ce n'est qu'après 9h de route que nous arrivons à l'hôtel... Décidemment c'est toujours assez long. Cette fois nous avons eu droit à un trafic et une ambiance record en matière de rockn'roll sur la route... Franchement il faut le vivre pour le croire ! Il n'y quasi pas d'accident alors que ce n'est pas faute d'essayer ! ;-)))


La bonne surprise du trajet aura été l'arrêt à Arughat Bazar, couvert de décoration pour un marché de toute la région qu'on a loupé mais dont il reste les traces colorées...

Récolte de fournitures pour le dispensaire et visite à l'usine de pashminas

Nous consacrons le matin à faire nos courses dans les échoppes de matériel chirurgical de la banlieu de Patan. C'est toujours assez étonnant pour nous autres que de pouvoir acheter dans les mêmes 10m carré, une chaise roulante, un appareil de succion chirurugicale, un four auto-clav, tous les instruments de petite chirurgie etc etc... et de retrouver la même boutique tous les 20m dans un quartier entier ! En tout cas c'est idéal pour les besoins de notre petit dispensaire. On a même acheté un set de ventouse pour les accouchements problématiques...

Dans les cartons entassés au fond on trouvera notre pompe à vide et notre auto-clave...


L'après-midi, nous nous rendons à l'autre bout de la ville pour rendre visite à Ram et à son usine de Pashminas pour diverses commandes et discussions. Tout est extrêmement long /lent ici... D'abord on passe un temps considérable dans des bouchons et une circulation indescriptible, ensuite tout doit être traduit en anglais pour Chitra, puis en népalais pour Ram, ou en gurung pour les gens de Lapu. Tout ça répété plusieurs fois car c'est le téléphone arabe et on sent bien qu'on est souvent mal compris. Il faut être très patient. Nous rentrons avec des commandes pour la fin de la semaine et j'y retournerai en fin de séjour pour les récupérer.


Le soir, je passe vite accueillir la délégation des habitants de Lapu et environs qui pour la plupart viennent pour la première fois à Katmandu. Il sont 12, 3 jeunes filles de Laprak assez éduquées, un paysan de Kanigaun, 2 femmes de Birkhuna, 5 paysans de Lapu en plus de Mane, notre homme à tout faire de Lapu, beau-frère de Ganesh. Leur simplicité, et leur maladresse en ville sont criant. On les voit incrédules à la vue de la circulation et ils doivent être tenus par la main pour traverser même les petites ruelles tellement ils sont perdus. C'est touchant...

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